Photogramme, "Le Cri" de Munch et "Persépolis"
Le photogramme est une technique utilisée pour extraire une image d'un film ou d'une vidéo et la transformer en un cadre photographique individuel. Cette technique permet d'analyser chaque image individuellement et de comprendre l'importance de chaque image dans le contexte d'un film.
Dans le film "Persépolis", basé sur la bande dessinée du même nom de Marjane Satrapi, on retrouve des références à des peintures célèbres, comme "Le Cri" d'Edvard Munch. Dans cet article, nous allons examiner comment le photogramme a été utilisé dans "Persépolis" pour exprimer des idées et rendre hommage à des œuvres d'art célèbres.
"Persépolis" et la société iranienne
"Persépolis" est une bande dessinée et un film relatant l'histoire de Marjane, une jeune fille qui grandit en Iran pendant la Révolution islamique. Le film suit son parcours alors qu'elle navigue à travers les complexités de la vie en Iran et de l'émigration vers l'Europe.
Dans les photogrammes de "Persépolis", on peut voir des thèmes tels que l'oppression des femmes, le nationalisme et la politique iranienne. Les photogrammes expriment ces thèmes à travers des images telles que des femmes portant le voile et des manifestations de rue.
Dans le photogramme où Marjane regarde par la fenêtre, on peut voir un bâtiment voisin représentant "Le Cri" de Munch. Le choix de cette œuvre est significatif car elle renforce l'idée de l'oppression en Iran. En utilisant cette œuvre, la réalisatrice veut montrer que le personnage de Marjane est confronté à des problèmes qui sont universels et qui ne sont pas propres à l'Iran.
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Les références à "Le Cri" de Munch
Le tableau "Le Cri" d'Edvard Munch est célèbre pour sa représentation de l'angoisse et de la douleur existentielle. Dans "Persépolis", le photogramme du bâtiment à côté de chez Marjane est clairement un hommage à "Le Cri". Les réalisateurs ont choisi cette référence pour exprimer les émotions que Marjane traverse pendant le film.
Dans le photogramme, on peut voir le bâtiment avec une expression faciale similaire à celle du personnage de "Le Cri". Cette expression faciale représente l'isolement et l'angoisse que ressent Marjane en Iran. La référence à "Le Cri" renforce l'idée que Marjane est confrontée à des situations difficiles et qu'elle est en train de lutter contre l'injustice.
Conclusion
Le photogramme est une technique puissante utilisée dans "Persépolis" pour exprimer des idées et rendre hommage à des œuvres d'art célèbres. Dans le photogramme où Marjane regarde par la fenêtre, on peut voir un bâtiment voisin représentant "Le Cri" de Munch. Cette référence renforce l'idée que Marjane est confrontée à des situations difficiles et qu'elle est en train de lutter contre l'injustice. En utilisant des références à des œuvres d'art célèbres dans "Persépolis", la réalisatrice a créé un film qui est à la fois poignant et significatif.
[PDF] Persépolis, M.Satrapi et V.Paronnaud, 1997. - Normandie Images
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journals.openedition.org/ca...L'oeuvre de Munch "Le Cri" est considérée comme l'une des représentations les plus célèbres et les plus expressives de l'angoisse humaine. Peinte par Munch en 1893, cette oeuvre est aujourd'hui considérée comme un symbole de la fureur et de l'impuissance de l'humanité face à l'inconnu.
Le cri de Munch a été immortalisé dans de nombreux films et pièces de théâtre, et est reconnu comme une icône mondiale. L'un des films les plus célèbres à reprendre le cri de Munch est "Persepolis", un film d'animation franco-irano-italien réalisé par Marjane Satrapi en 2007. Dans ce film, l'artiste d'animation Vincent Paronnaud a réutilisé un photogramme de l'original de Munch comme toile de fond pour une scène dramatique.
Le photogramme du cri de Munch dans "Persepolis" est une représentation singulière et unique de l'œuvre de Munch. En combinant deux formes d'art - cinématographique et pictural - il offre une nouvelle perspective sur cet emblème intemporel.
Le photogramme du cri de Munch dans "Persepolis" a toujours eu un impact personnel sur moi. Lorsque je l'ai vu pour la première fois, cela m'a fait réfléchir à l'angoisse et à la solitude de l'humanité, et à la façon dont nous pouvons trouver du réconfort dans l'art. Cette expérience m'a inspiré à utiliser l'art et la créativité pour exprimer mes propres sentiments et émotions.